Malpertuis, 1971
Harry Kümel, pour les cinéphiles, on ne le présente plus, révélé début des année 70’ par « Les Lèvres Rouges » qui comme à cette sombre époque aura un succès… à l’étranger, il enchainera grâce à ce succès hors-Belgique avec « Malpertuis » fresque mythologique tirée du roman fantastique homonyme de l’écrivain belge jean Ray.
Film extraordinaire, au casting impressionnant qui malheureusement, dans ces années des « réalisateurs sacrifiés » en 60’ et 80’ subira le même sort que la majorité des productions belges.
Harry Kümel c’est aussi des productions pour la télévision dans les années fin 80 et 90 pour la télévision française (Kümel est bilingue parfait et a travaillé aussi bien avec des productions flamandes que françaises).
Enfin, Harry Kümel est aussi un scénariste reconnu et à enseigné tant bien Flandres qu’à l’ULB mais aussi à l’académie du cinéma à Amsterdam, au Rits et a donné des master class à Los Angeles, à Moscou ou au MOMA à New-York !
Malpertuis, c’est avant tout une distribution époustouflante: Horson Welles, Silvie Vartan, Jean-Pierre Cassel, Michel Bouquet, Mathieu Carrière, Susan Hampshire. Et surtout une adaptation formidable d’une oeuvre fantastique de premier ordre.
Malpertuis, c’est un « crépuscules des dieux de l’Olympe » qui, privés de la foi et de l’adoration des homme sont condamnés à la chute: « L’oncle Cassave va mourir. Il convoque toute sa famille à son chevet dans la demeure de Malpertuis et leur dicte ses dernières volontés : que tous s’installent dans cette colossale maison de maître et que revienne, aux deux derniers survivants, sa fortune.
Aucun des proches ne se doute du drame qui les attend. Tout commence par des lumières qui s’éteignent mystérieusement. Bientôt l’horreur jaillira des murs même de la maison. »